Des végétaux pourraient avoir la capacité de dépolluer nos espace clos. Info ou intox ? Quels sont les réels effets sur la santé ? Comment choisir sa plante dépolluante adaptée ?

Les avantages des plantes dépolluantes

plantes dépolluantes

Un Sanseveria, aussi appelé  »langue de belle mère »

Les plantes dépolluantes absorbent certains des composés émis par les solvants des peintures, la cigarette, le feu de cheminée, etc… Certaines plantes permettraient d’atténuer des maux de têtes, irritations oculaires ou migraines de la vie des urbains, qui passent du temps dans leurs appartement. En effet les objets que nous côtoyons au quotidien peuvent se révéler nocifs à long terme, d’autant plus pour un enfant, une personne âgée. Il est donc possible de faire pousser une « Langue de belle-mère », plante dépolluante aux tiges montantes en hauteur  appelée aussi Sansevieria trifasciata afin de réduire les émissions de benzène présent par exemple dans la fumée de cigarette. Pas la peine de faire pousser une jungle, une plante épanouie tous les 10 mètres carrés vous permettra de dépolluer vos pièces à vivre !  L’air devient tout simplement plus agréable parce qu’il est plus humide, les plantes effectuant naturellement leur mission de photosynthèse ! Selon les plantes dépolluantes choisies, elles ne demandent pas plus d’entretien que les plantes traditionnelles. Pour la plupart tropicales, elles s’adapteront très bien à vos pièces chauffées durant l’hiver (elles évoluent dans des pièces tempérées de 10 à 25°C). Aussi pour ceux qui affectionnent la décoration exotique, elles accessoiriseront avec effet votre mobilier asiatique ou africain !

Quelles plantes choisir pour quels types de pollution ?

Dépolluer l’air grâce aux plantes dépolluantes

Choisissez votre plante dépolluante en fonction de vos pièces à vivre.

Toutes les plantes dépolluantes ne sont pas efficaces selon les endroits où elles poussent. Pour votre intérieur, évaluez à la fois vos attentes (sommeil ? maux de tête ? maux de gorge ?) et votre espace de vie. L’Aloe Véra, plante renommée pour ses effets cicatrisants, luttera contre le formaldéhyde, composant organique inflammable présent dans la fumée de cigarette. Pensez à la disposer idéalement dans un environnement ensoleillé et chaud. Le philodendron arborescent agira sur les éléments toxiques présents dans le bois et les substances utilisées pour le traitement du papier. Vous pouvez le placer dans un bureau, puisque il exige peu de lumière. Ce type de plante a une croissance très rapide, et peut devenir rapidement imposante ! Pour tous les appareils émettant des ondes (téléphones portables, ordinateur, électroménager, télévision), la plante dépolluante la plus adaptée reste le cactus, que vous pouvez placer par exemple dans votre cuisine. Il aura besoin de beaucoup de lumière, et d’une température pouvant aller jusqu’à 30°c. En hiver, vous pouvez l’oublier, il n’a besoin que d’un arrosage par mois.

Un effet prouvé scientifiquement ?

Dépolluer l’air grâce aux plantes dépolluantes

Les plantes dépolluantes améliorent elles vraiment l’état de l’air ?

L’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur créé en 2011, a mené plusieurs études sur l’état de pollution de nos lieux de vie. Ainsi le mode vie urbain rend inévitable le temps passé en espace clos. Nous sommes donc directement en contact avec les ordinateurs, micro-ondes, produits d’entretiens, fumée de cigarette, etc. Les plantes ont une capacité épuratrice naturelle, la NASA l’avait compris, et s’était intéressé à leurs capacités dépolluantes. En revanche la plupart des laboratoires effectuent leurs recherches en milieux contrôlés (espaces de laboratoire), ce qui rend les conclusions impropres aux caractéristiques des conditions réelles. De la même manière, ces études sont limitées à un temps donné, il n’existe pas de conclusions sur les capacités de ces plantes dépolluantes à long terme. Certains indicateurs semblent cependant intéressants en entreprises.  En effet la poussière diminue sous l’effet de l’humidité émise par les plantes. Aussi il convient de s’attarder sur le fait que chaque personne possède un «  terrain » différent. Certaines personnes seront plus sensibles à la pollution due à la fumée de cigarette et d’autres à la pollution au plomb (présente dans certains solvants de peinture).